En Amérique latine, des médecins s’inquiètent des recommandations de l’OMS contre la cigarette électronique

L’OMS a fait de la lutte contre le tabac un de ses objectifs de l’année 2021. Ainsi, elle a déployé une campagne de lutte pour le sevrage tabagique à travers le monde entier. Celle-ci durera un an entier et se focalisera sur les pays où les gouvernements agissent le moins sur la question. L’Amérique latine est particulièrement visée et la position de l’OMS sur la cigarette électronique inquiète beaucoup de médecins.

La cigarette électronique reste le meilleur substitut nicotinique

Tous les médecins honnêtes le disent : il vaut mieux ne pas fumer que de consommer le moindre substitut nicotinique. Néanmoins, dans le cadre du sevrage tabagique, le substitut le plus efficace reste la cigarette électronique si l’on en croit les nombreuses études sur le sujet. Le taux de réussite varie selon les pays, mais les chances d’arrêter définitivement augmentent de plus de 60 %.

Ce succès, la vape le doit au fait qu’elle contente les deux faces de l’addition : physiologique et psychologique. C’est le geste, plus encore que la nicotine dont il est difficile de se débarrasser. En plus, avec des marques de liquides comme roykin legend, les anciens fumeurs peuvent profiter de goûts très proches du tabac et des feuilles de cigare.

L’OMS continue à s’opposer à la cigarette électronique

Malgré cet intérêt majeur de la cigarette électronique, l’OMS continue de s’y opposer et refuse d’encourager son utilisation dans le cadre du sevrage. Au contraire, elle recommande également de ne pas l’utiliser. Elle préfère conseiller d’autres substituts nicotiniques, même s’il a été prouvé que leur efficacité est moins importante.

Pourquoi ? Parce que l’OMS s’en tient à une doctrine simple : puisque la cigarette électronique n’est pas parfaitement saine et que ses risques ne sont pas encore complètement évalués, il ne faut pas la recommander. C’est une position compréhensible, mais rigide et risquée.

Les médecins latino-américains s’inquiètent des conséquences

Ce qui inquiète les médecins d’Amérique latine, c’est que le discours de l’OMS jette le doute et la confusion dans l’esprit des fumeurs qui aimeraient arrêter. En les détournant de la cigarette électronique, ils craignent que leur sevrage échoue et qu’ils recommencent à fumer. Pis encore, ils ont peur que cette tentative les déçoive et qu’ils n’essayent plus d’arrêter ensuite.

Surtout, l’OMS a accompagné sa campagne d’un rapport aux gouvernements. Dans ce rapport, elle préconise l’interdiction pure et simple de la cigarette électronique. Les médecins, notamment les tabacologues, ont peur de perdre un allié précieux dans la lutte contre le tabagisme.